LA FÊTE FORAINE

Une grande place vide et triste,
De lourds convois l'envahissent
De leurs gros ventres des matériaux sortent
Peu à peu des structures se montent
Couronnées de chapiteaux colorés,
Des décors de rêve sont agencés.
Des enfants accourus sont éberlués
Par tous ces stands et manèges installés.
Les camions, de lieu, ont été mutés
Et maintenant place aux festivités.
De toutes parts les gens déferlent,
Les lumières irisées étincellent,
Les hauts-parleurs crachent leur musique,
Qui de loin donnent un son cacophonique.
Confiseries gorgées de bonbons et nougats
Dont les effluves titillent notre odorat,
Loteries où les peluches animales
Côtoient des bibelots dissemblables.
Tirs où les détonations font sursauter
Des gens occupés à blablater.
Manèges enfantins où les bambins joyeux
Vivent de grands moments heureux.
Pour les grands, manèges à sensations,
Où de peur, il ne faut pas donner l'impression.
Partout résonnent rires et cris de joie,
Magie qui se reproduira de nouvelles fois.

JCM le 15 janvier 2012


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